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28 avril 2007

Vous avez demandé un "vent", ne quittez pas !

J'aurais voulu écrire cet article hier soir en rentrant, mais mon paquet de clopes me faisant à nouveau défaut comme à l'habitude, ce n'était que partie remise et en voici la preuve !


Mise en situation ...

Comme chaque mois, nous avions donc décidé  avec 2 amis de nous retrouver pour une petite soirée entre Hommes. Vous savez, ce genre de soirées où chacun roule des mécaniques, raconte ses dernières histoires (bonnes ou plans loose), le tout sur fond d'apéro dînatoire avant de sortir. Cà sentait donc la Testostérone à 500 m à la ronde !!

Je fais l'impasse sur l'apéro n'apportant que peu de matière et nous nous séparons selon nos moyens de transport respectifs pour nous rendre sur une place parisienne célèbre depuis 1789 (N.B : la moto va plus vite que le métro ... gniark gniark !).

Dans une des rues piétonnes du quartier, nous nous rendons dans un bar dont je tairais le nom (normal, puisqu'il n'en a pas !), lieu dont la décoration est un savant mélange de ... euh ... n'importe quoi. La rencontre entre une brocante et la maison de la Famille Adams où la Matronne a une ressemblance avec la méchante Reine de Blanche Neige (par contre, on cherche toujours les 7 nains !!). Malgré tout cela, on adore cet endroit.

En entrant, nous scrutons la clientèle, trouvons une table et à peine assis les commentaires fusent déjà :
    _ "Mince, toutes les filles sont de l'autre coté du bar !"
    _ " Vous avez vu la blondinette avec sa robe rouge ?
    _ "J'ai une préférence pour la brune à l'entrée"
    _ "..."

Bien installés, et malgré l'heure avancée, les places à coté de nous sont vides ... mais pour combien de temps encore ?


La dépitée ...

Après avoir trinqué (A quoi ?), cette soirée n'est qu'enchaînements de rire et divergences d'opinion et fort heureusement d'ailleurs (ralala ce "golden parachute" !). Pendant ce temps, un couple s'était assis à nos cotés et l'état de dépravation de Monsieur faisait peine à voir pour sa compagne qui n'avait de cesse de le réveiller pour lui éviter un coma éthylique jusqu'au moment où, son verre vide, il partit sans un mot, sans une attention envers elle ! INCROYABLE !

Quleques minutes plus tard, désireuse d'entretenir son cancer des poumons, elle s'approcha de nous, l'air pure et innocente, afin que nous l'allumions. Nous étions "Lucky" et c'est avec humour que je lui tendis alors la bougie qui trônait sur notre table et dont la taille aurait permis de croire que sa place était plus sur l'autel d'une église que dans un bar parisien...

Un "Moué, super ...!?!" nous fit comprendre qu'elle n'apprécia pas véritablement, sa clope tout de même allumée, elle se rassit. En tant que telle, cette situation n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est qu'une bonne vingtaine de minutes plus tard, celle-ci même alluma une nouvelle cigarette avec son propre briquet ... cqfd !


Next ...

Depuis un certain temps, 2 anglophones assises un peu plus loin n'avaient d'yeux que pour un de mes acolytes ... le seul d'ailleurs à ne pas être célibataire. Y'a aucune justice !

Bref, la fumeuse étant encore dans le passage, aucune approche ne leur était possible, et sincèrement, aucun de nous trois ne s'y seraient risqués !!

Mais une fois "miss bougie" partie, elles ne mirent pas longtemps à rappliquer prétextant un intérêt pour la bouteille de Delirium Tremens de notre Bertrand Cantat (si si, certaines pourront attester de ce trait de ressemblance !).

Bredouillant alors quelques mots à ces américaines pour leur répondre poliment, cet échange n'ira pas plus loin, à part au fond du bar où le soulagement m'attendait !

2h _ La fermeture du bar est imminente et alors que nous nous apprêtions à faire nos valises, la seconde américaine fait alors son entrée en piste. De pire en pire ! Voilà qu'elles voulaient maintenant dîner ! On veut bien être des simplets parfois (rapport à Blanche Neige et la méchante Reine), mais faut pas abuser non plus et elles partent alors avec leur fantasme du petit Frenchie sous le bras.


Explication ...

Sortant à notre tour, je ne mettais absolument pas rendu compte de tout cela en étant dans le bar, que ce soit la fumeuse, la blonde et la brune, américaines de surcroît, et mes chers piliers de bar ont aussitôt eu la bonne idée de me mettre au parfum, trouvant par la même occasion que je n'étais pas forcément "tendre" pour mettre des "vents" !

Voilà encore une situation qui démontre que je suis absolument incapable de me rendre compte de quoi que ce soit quand il s'agit de "drague". J'avoue volontiers que ma technique, si tant est que je puisse en avoir une, est quasiment inexistante, et par conséquent, je cumule un peu les tares.

* * * * * * * * * * * * *


Toutefois, je remets çà ce soir mais avec 2 amiEs cette fois. Cà m'étonnerait d'ailleurs que l'on se retrouve dans pareilles situations, quoique les brouettes d'oestrogènes qu'elles peuvent développer vont certainement faire ressortir mon coté féminin ... serait-ce alors le tour des Gays ?


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